Les "migrations environnementales pour les nul.le.s" !
Etat des lieux des réflexions sur les migrations environnementales du point de vue de la solidarité internationale. Une publication du réseau Des ponts pas des murs* (DPPDM) dont est membre Emmaüs International.
L’environnement s’est imposé ces dernières années comme un facteur majeur de mobilité. Année après année, nous sommes tous devenus témoins d’une augmentation de la température de la planète et d’une multiplication de phénomènes environnementaux dévastateurs : fonte des glaciers, montée des eaux, sècheresse et canicules. Sur le littoral ou en zone urbaine, les populations les plus démunies sont les premières victimes de ce changement climatique.
Le réseau Des ponts pas des murs, dont Emmaüs international est membre, propose un éclairage du point de vue de la solidarité internationale sur cet enjeu, afin de faciliter des convergences entre mouvements pour la justice climatique, d’une part, et mouvements pour les droits des migrant.e.s, d’autre part. Cette convergence est nécessaire pour repenser la réponse internationale aux enjeux des migrations, qui intègre leur dimension environnementale, mais aussi une réflexion sur l’aide au développement, trop souvent limitée à un soutien financier, matériel ou logistique à destination des pays du Sud, instrumentalisé par des politiques sécuritaires inadaptées aux réalités des migrations actuelles et à venir. Cet éclairage sur la dimension environnementale des migrations vient renforcer la nécessité de repenser une véritable gouvernance internationale alternative des migrations.
Retrouvez les chiffres clés, les analyses et les positionnements du réseau DPPDM dans cette publication éditée en novembre 2019.
* Le réseau Des Ponts Pas Des Murs a été créé en 2008, suite à un « Sommet citoyen sur les migrations » réunissant plus de 300 organisations de la société civile de 34 pays à Montreuil, à l’occasion de la Présidence française du Conseil de l’Union Européenne. Il est constitué d’associations de défense des droits humains, d’associations de solidarité internationale, d’associations de migrant•e•s et de soutien aux exilé•e•s, ainsi que d’organisations syndicales.
